Soumis par innoprox le May 02

5.5 Un budget prévisionnel de transition

Les actions du nouveau Plan Stratégique seront principalement financées par une réallocation des ressources issues d’anciens projets non exécutés et non prioritaires. Le cadrage budgétaire 2025 invitera chaque département à s’approprier pleinement et à s’aligner au nouveau Plan Stratégique. Grâce à cette substitution, le nouveau Plan Stratégique ne générera pas de dépenses supplémentaires. Il devra par contre engendrer plus de résultats et d’impact pour le développement de l’intégration et le renforcement de la compétitivité des économies des États membres. 

Au regard de la faiblesse des ressources disponibles pour les infrastructures, il est suggéré de les concentrer sur le financement de la phase étude préalable à la construction, plutôt qu’au financement des travaux en eux-mêmes. Pour en maximiser l’efficacité, il y a lieu d’examiner la possibilité de créer un Fonds d’étude de Développement des Infrastructures Intégratrices, dont la Commission de l’UEMOA, la BOAD et d’autres institutions ou État partenaires pourraient être actionnaires.

Graphique : Modèle d’investissement du Fonds d’étude de Développement des Infrastructures Intégratrices dont la Commission de l’UEMOA pourrait être un actionnaire fondateur stratégique.

Animé par une équipe réduite de professionnels aguerris, le Fonds jouera un rôle clé pour dé-risquer les projets intégrateurs les plus stratégiques et attirer des relais d’investissements privés ou d’autres fonds de développement. 

Des efforts budgétaires importants seront également faits pour assurer la réussite du plan de transformation de la Commission, en particulier le volet critique de sa transformation digitale. 
Finalement, l’objectif à long-terme sera de diminuer la part dans le budget de la Commission des départements supports (PCOM et DSAF notamment), pour renforcer la part de ressources allouées à la mise en œuvre des programmes sectoriels (industries, services, développement durable, développement humain…), renforçant ainsi l’impact de l’action de la Commission.

Le coût total des actions budgétisées, hors coût d’élaboration et de mise en œuvre des programmes filières, s’élève à 71 500 000 000 de FCFA sur la durée de vie du Plan.